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Le Cloud Girofle met en place des sauvegardes plus écologiques

Cela fait plus d’un an qu’on expérimente, mais on vient de migrer définitivement notre serveur de sauvegardes vers un serveur plus écologique.

En effet, au Cloud Girofle, on réalise une sauvegarde de toutes les données une fois toutes les 24h, vers 2h du matin. Ce processus prend une à deux heures. Autrement dit, le serveur de sauvegarde est allumé et ne fait rien ~22h/24.

Pour un serveur, l’impact énergétique de la consommation est significatif (et pas du tout négligeable comme pour des appareils domestiques par exemple). On a décidé de se tourner vers Retzo, une structure membre du collectif des CHATONS qui a proposé d’héberger nos sauvegardes sur une machine :

  • À très basse consommation électrique
  • Qui s’allume juste le temps de la sauvegarde et qui est éteinte le reste du temps
  • Qui est branchée sur une installation solaire photovoltaïque autonome (mutualisée avec un habitat)

David, qui a monté cette option, détaille tous les détails du système sur son site internet. Nous avons développé avec David un ensemble de scripts pour coordonner l’allumage du serveur de sauvegardes avec nos serveurs, et pour tisser une relation de confiance.

Qu’est-ce que ça change pour le Cloud Girofle ?

Le serveur de sauvegarde est alimenté en énergie solaire sur une installation autonome. Notamment, l’hiver quand il fait moche, le niveau des batteries n’est pas toujours suffisant pour réaliser la sauvegarde de manière quotidienne. Il peut donc y avoir de manière occasionnelle (a priori moins de 5 fois par an), où le dernier backup a quelques jours (max 5 j).

Quelle est la différence en termes écologiques ?

On est passé d’un serveur (de seconde main) de forte puissance (~100W) allumé 24h/24 et alimenté avec le mix énergétique européen (hébergement dans le Nord de la France) à une mini-machine (achetée neuve), mutualisée entre plusieurs structures et alimentées en électricité autonome (elle aussi mutualisée). Il n’est pas facile d’estimer le gain en termes de kilogrammes de CO₂ économisés, et ça dépend de pas mal d’hypothèses, mais on est convaincu⋅es que cette transition va dans la bonne direction.